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Saint Martin avant le grand retour

Ce dernier mois a été riche en rencontres et évènements. Après notre arrêt en Guadeloupe, nous continuons notre remontée de l’arc antillais.

Visite d’Antigua avant de continuer sur Saint-Christophe-et-Niévès (île indépendante des Caraïbes) où nous étions attendus pour différentes interventions en partenariat avec l’Alliance française.

Tout d’abord nous avons eu le plaisir de donner une conférence à l’université vétérinaire Ross. La table ronde qui a suivi nous a permis d’échanger avec des étudiants et des enseignants-chercheurs, ce qui fut très intéressant et enrichissant.

Nous avons continué nos ateliers directement dans les locaux de l’Alliance Française où nous avons pu échanger avec des Christophiens apprenant le français. Discussions riches, nous permettant de mieux comprendre les difficultés de la gestion des déchets sur ces petites îles et l’évolution des mentalités quant à ces problématiques. Enfin, nous avons pu échanger avec le ministère du tourisme qui souhaiterait rendre les îles plus durables et « plastic free ». En leur soumettant nos idées et notre expérience de la pollution plastique nous espérons les aider à trouver des pistes d’amélioration de leurs politiques.

Quelques heures de navigation et nous voici à Saint-Barthélemy pour la régate des Voiles de St Barth. Invités par la Caisse d’Epargne CEPAC sur cet événement, nous étions très heureux d’y participer.

Dès le premier jour nous participons à un nettoyage de plage : en quelques minutes de ramassage, les débris s’accumulent et la pollution plastique nous apparaît alors encore plus omniprésente. Cette matinée nous permet de rencontrer Didier, de Coral Restoration St Barth qui œuvre pour la préservation de l’île à différents niveaux (plage, corail, dunes, …).

Pendant toute la semaine nous intervenons également dans les différents établissements scolaires de St Barth. Comme toujours c’est un plaisir d’échanger avec les générations futures et de les (re)sensibiliser à la problématique de la pollution plastique. Accompagnés de nos échantillons et de notre récolte sur la plage de Grand Fond, nos propos raisonnent encore plus.

Nous profitons d’une heure sur un bateau à fond de verre pour faire découvrir les fonds marins à des primaires et leur expliquer l’impact de la pollution sur ce milieu. Enfin, lors de notre présence sur le stand de la CEPAC, nous discutons avec les invités et leur présentons notre expédition. Notre voyage passionne, notre problématique révolte mais c’est toujours intéressant. Le dernier jour, nous avons la chance de vivre la régate au plus près en suivant directement les voiliers. Nous sommes impressionnés par l’aisance des manœuvres et les vitesses atteintes, nous avons encore une marge de progression avec Le Chercheur…

20 milles nautiques plus loin, nous arrivons au mouillage de Marigot à Saint-Martin. Les ravages des cyclones sont encore bien visibles mais n’empêchent pas les Saint-Martinois de célébrer le carnaval comme il se doit. Les enfants étant en vacances, nous ne pouvons pas faire d’ateliers dans les établissements scolaires mais rencontrons des journalistes de chaînes locales (IO TV et CANI TV).

Nous avons également beaucoup à faire pour préparer la transatlantique retour : plein d’eau, de gasoil et de vivres. De petites réparations, comme l’application de gelcoat et des révisions, comme celle du pilote automatique, sont aussi réalisées. Bref, pas mal de boulot avant le retour.


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