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Martinique et Guadeloupe, le retour de la sensibilisation

Les Saintes

Nous avons profité de nos escales pour remettre sur pied le Chercheur : bôme fixée, deuxième jeunesse pour le pilote-automatique avec sa nouvelle courroie, pompe à eau de mer réparée, puis finalement changée, nouveau groupe eau, éolienne refixée, anodes changées, etc… et point d’amure du génois recousu grâce à nos amis de North Sails Martinique, encore merci à eau !

Bref, beaucoup de petites bricoles mais nous sommes maintenant prêts à repartir pour la haute mer. Cela ne nous a pas empêché de naviguer et découvrir des paysages de carte postale. Mais même ces îles au sable blanc ne sont pas exemptes de la pollution plastique.

Dans ces eaux métalliques des Caraïbes où nous nageons avec raies et tortues même les réserves naturelles ne font pas remparts à l’arrivée toujours grandissante des particules plastiques. En remontant les îles vers le Nord, nous apprenons à nos dépends que les passages entre les îles peuvent être houleux, ça souffle fort et avec le Chercheur au près les vagues inondent le cockpit. Mais c’est surtout les sargasses qui nous rendent la vie dure, ces algues qui envahissent les Caraïbes et qui rendent la pêche compliquée et les prélèvements au filet manta impossible.

Nous sommes aussi là pour sensibiliser, et profitons de notre retour sur le territoire français, en Martinique, pour recommencer à faire des ateliers et conférences dans la langue de Molière. A la marina du Marin en Martinique, qui nous as chaleureusement accueilli, nous organisons des ateliers, l’occasion d’informer et d’avoir des discussions enrichissantes avec les plaisanciers. Mais nous nous rendons aussi dans des établissements scolaires comme le collège de Ducos et l'école du Cap Marin pour nous entretenir avec les plus jeunes. Nous profitons aussi de cette étape pour retrouver familles et proches, alors que la moitié de l'expédition est déjà arrivée. Quel plaisir de retrouver ces visages familiers pour une dizaine de jours !

C’est à l’aquarium de Guadeloupe que nous rencontrons les plus petits, pour une découverte des océans et de leur pollution. Ces derniers se révèlent très intéressés et nous font garder confiance dans l’avenir !

Nos escales sont aussi l’occasion de revoir, parfois au détour d’une annexe, nos amis laissés de l’autre côté de l’Atlantique. Quelle joie de les retrouver tous en forme, émerveillés pour certains par une première traversée.


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