Depart
Carnet de bord
Ressentis de préparation d'expédition
Adrien
April 24, 2018
Cela fait maintenant quelques mois que j'ai rejoint l'aventure OceaSciences et j'ai eu le temps de bien m'intégrer dans l'équipe et de prendre en main certains projets. Je me suis notamment chargé de relayer le projet ExploraGyre sur la plateforme Lilo pour que toutes les personnes intéressées par le projet puissent nous supporter sans aucun effort particulier, simplement par l'intermédiaire de leurs recherches sur internet.
Avec le retour du printemps, comme tous les ans au Japon c'est aussi le retour du hanami, cette coutume de contempler la floraison des cerisiers. Le pays se pare de rose et de blanc et c'est l'occasion de profiter du retour du beau temps pour apprécier la splendeur des paysages. Il est important d'avoir conscience de ce que la nature peut offrir de plus beau et qu'il semblerait barbare de gâcher, mais il est également primordial de respecter ses atouts moins accessibles et moins médiatisés, comme les océans par exemple...
Guillaume
April 17, 2018
Ça y est, le grand départ est prévu pour dans moins de six mois. Et mon retour en France pour dans deux mois alors que la neige vient de disparaître ici, en Suède ! Quatre petits mois entre les deux qu’il faudra optimiser pour trouver un équilibre entre retrouvailles personnelles, préparation de l’expédition et continuation du projet de sensibilisation et d’éducation autour d’ateliers et conférences !
On avance, mais moins vite que prévu, et le budget est loin d’être rassemblé. Heureusement la réussite au plan climat nous permettrait de quasiment le boucler. C’est pourquoi, aujourd’hui nous nous répétons, mais nous avons vraiment besoin de votre vote et du partage de ce vote autour de vous !
https://www.monprojetpourlaplanete.gouv.fr/…/projet-explora…
D’un autre côté on recommence à contacter deux autres types de partenaires : des partenaires scientifiques et associatifs pour une mise en commun des données et de matériel, ainsi que des partenaires scolaires, pour envisager un partenariat éducatif.
On espère pouvoir en dire plus dans les prochaines semaines mais les pistes semblent intéressantes !
Bisous à tous,
Guillaume
Grégoire
April 11, 2018
Histoires de Mars-Avril
1) Je passe à l’heure d’hiver
Aux antipodes on célèbre l’heure d’été, synonyme de l’arrivée des longues soirées en chemisette sur la terrasse après des journées ensoleillées. De mon côté, en remontant la petite aiguille, je me rapproche temporellement de la France et fais mes adieux à la décontraction estivale. Les réunions avec les membres d’OcéaSciences sont bien plus faciles avec ce décalage horaire réduit, ce qui sied bien à Guillaume, oiseau de nuit, qui préfère son oreiller aux réunions matinales. Mais bon, désormais, les retours à vélo du labo se font à la tombée de la nuit, non sans un certain charme mais avec sa froideur caractéristique. L’autre jour, la pluie me tombait au visage, et au fur et à mesure de ma course, la pluie devenait de plus en plus en pesante. En quelques instants, la route se couvre de petits glaçons qui sautent dans tous les sens, j’ai froid, j’ai mal, c’est l’arrivée fracassante de l’hiver.
2) Moustaki arrive à Dunedin
L’autre soir, j’oublie mon music player trois dans le bus (N.B : Cindy me distrayait sur mon portable, donc c’est un peu sa faute - PS : Cindy qui poste ce message pour Grégoire dément cette information). Je suis très peiné de cette perte car j’avais acquis pour cet appareil reçu à Noël dernier une grande affection. Il pouvait contenir, il me semble, environ 2000 chansons. Mais cela dépend de la durée des musiques (en général trois à quatre minutes). Bien sûr, je n’avais pas autant de musiques ! Mais Moustaki, William Sheller et Mathieu Boogaerts étaient bien souvent mes compagnons de voyage. Je me plais à imaginer un kiwi qui trouve mon mp3 et découvre toutes ces chansons, ces mélodies et ces histoires. Je laisse donc Moustaki voyager et faire de nouvelles rencontres, même si je sais qu’il a beaucoup de chances de visiter la corbeille d’un ordinateur néo-zélandais.
Grégoire
Cindy
April 03, 2018
Salut tout le monde ! :)
Rien de nouveau pour le moment côté communication, je continue à alimenter les réseaux sociaux de l’association et à contacter différents médias qui pourraient relayer notre projet. Notamment, ces dernières semaines, je me suis tournée vers les médias pour enfants. En effet, une des volontés de l’association est de sensibiliser le plus grand nombre au problème de la sur-utilisation du plastique dans notre quotidien et de la pollution qui en découle. Et bien sûr, cette sensibilisation doit passer par les enfants. C’est aussi pour cela que nous voulons être suivis par des classes de différents niveaux (primaire, collège, lycée ?) pendant l’expédition afin d’impliquer les plus jeunes générations dans le projet. À titre personnel, le projet d’échanger avec des enfants me tient particulièrement à coeur. À l’ENS, dans le cadre du Forum Biosciences (un projet de groupe pour lequel nous devions organiser une journée pour une classe), nous avions eu l’opportunité d’accueillir une classe de primaires pour leur apprendre le fonctionnement du système immunitaire et j’avais vraiment adoré cette expérience. J’avais trouvé les enfants très réceptifs, heureux d’apprendre de nouvelles choses qui dépassaient leur cadre scolaire habituel et cette expérience était vraiment enrichissante, j’ai hâte de la renouveler avec OcéaSciences.
En parallèle, je poursuis mon stage à Montpellier. Suite à la réflexion de Cédric à propos de l’utilisation massive de plastique dans les laboratoires, j’ai échangé avec mon équipe sur ce sujet. Beaucoup de laboratoires n’ont même pas de poubelles de tri dédiées au plastique ! Évidemment, le plastique en contact avec certains produits ne peut pas être recyclé pour des raisons sanitaires mais il y a également énormément d’emballages qui pourraient l’être et ne le sont malheureusement pas. J’ai fait quelques recherches sur ce sujet et je n’ai trouvé aucun organisme ou comité dédié à la limitation de l’usage de plastique en laboratoire pour le moment. On pourrait penser que la communauté scientifique est tout spécialement consciente des problèmes de pollution mais étonnement, ce n’est pas encore le cas partout. En échangeant avec une thésarde rwandaise travaillant dans mon laboratoire d’accueil, j’ai aussi appris qu’au Rwanda, les sacs plastiques sont carrément interdits et le trafic de sacs plastiques est même passible d’emprisonnement ! Après les retours de Guillaume et Adrien sur le sérieux du tri sélectif en Suède et au Japon, encore une preuve s’il en manquait que la France est vraiment en retard là-dessus.
Cindy
Cédric
Bonjour à toutes et à tous !
Comme toujours, beaucoup de choses. Toute l’équipe s’active pour finir de trouver les sponsors et de préparer au mieux l’expédition. Nous avons eu un entretien avec Jean-François Pinton, président de l’ENS de Lyon, pour lui présenter notre projet. Le moins que l’on puisse dire c’est que ça s’est très bien passé puisque nous avons obtenu le soutien officiel de l’ENS ! D’autres choses devraient arriver mais rien n’est encore sûr.
Comme vous avez pu le voir, un nouveau membre a rejoint l’équipage, Adrien, qui remplacera Julien pendant l’expédition. Il n’est pas de trop en ces périodes chargées.
Côté stage en labo, tout va bien. Mes « mini cerveaux » poussent bien et nous observons déjà des différences entre ceux issus de cellules de patients sains et ceux issus de cellules de patients ayant une maladie génétique. Cette étude permet d’une part d’améliorer les techniques de culture utilisées et d’autre part à terme de mieux comprendre cette maladie, la leucodystrophie. Ce stage en laboratoire est d’ailleurs un important dilemme puisque par mesure d’hygiène et pour éviter les contaminations, nous utilisons énormément d’équipements à usage unique (gants, pipettes, tubes, …). Aujourd’hui, la recherche en biologie ne peut pas se passer de ce genre de matériel et je me demande quelles solutions nous trouverons pour l’avenir…
Cependant, tout ne va pas dans le mauvais sens puisque j’ai vu que les consignes devraient faire leur grand retour en France et ainsi permettre d’importantes réductions de déchets !
C’est tout pour moi, je vous laisse avec des photos de l’America’s Cup de cette année au Bermudes où la France a signé son grand retour dans cette course prestigieuse. Le développement technique des bateaux a été impressionnant ,comme par exemple l’utilisation de vélo en guise de winch sur le voilier de la Nouvelle-Zélande.
Bonne fin de journée !
Cédric